De l’analyse de l’enquête transparaît le besoin d’une communication de l’Ordre auprès du grand public. D’une part pour expliquer plus précisément le rôle de l’architecte, méconnu ou mal connu des non-professionnels. Plus généralement il est demandé de diffuser de la culture architecturale. C’est ici le rôle, entre autre, des maisons de l’architecture, partenaires privilégiées de l’Ordre. Mais nous participons à l’éveil à l’architecture des plus jeunes à travers des ateliers pédagogiques, notamment pendant les JNA.
Les architectes souhaitent plus de proximité et de solidarité entre eux. La crise sanitaire nous a obligés à développer des outils de diffusion numérique, les 3 conférences web Transitons énergét(h)iquement, ont été un franc succès. L’impact auprès des auditeurs (6 000 connexions), le direct, le chat en ligne, la possibilité de revoir l’émission, autant d’arguments qui naturellement ont séduit la plupart des confrères. Nous ne pouvons plus nous passer d’un tel outil et nous nous efforcerons à ce qu’il soit désormais le support privilégié de nos événements. Par extension, l’idée d’un espace de rencontre collaboratif est intéressante à développer. Il peut prendre la forme de mini programmes à thèmes : juridiques, comptables, techniques, etc. L’avantage du direct et de l’interactivité permise, par l’intervention d’un auditeur à l’écran ou sa participation dans la discussion écrite, renforce évidemment l’attractivité d’un tel support.
Mais il n’en demeure pas moins que les réunions physiques sont tout aussi essentielles. Bordeaux et les pôles de Limoges, Poitiers et Pau doivent jouer en cela un rôle primordial, sur l’ensemble du territoire. Conférences, table-rondes, visites de chantier, autant d’occasions de se réunir, d’échanger, de partager. Les événements de petites tailles et plus ciblés seront privilégiés.
Le rapprochement de l’Ordre avec les partenaires du cadre bâti (Syndicats, Fédérations, CAUE) doit se renforcer sans cesse avec l’objectif d’une information professionnelle la plus complète. Le travail avec les services instructeurs, à l’heure de la dématérialisation des permis de construire, sollicitée par un grand nombre, est déjà à l’œuvre.
Mais nous notons l’envie des confrères d’une ouverture encore plus large. L’Ordre va ainsi travailler à établir des connexions en direction de professionnels et d’associations complémentaires : les autres ordres, des associations environnementales, des sociologues, etc. ; tel que cela a été amorcé dans les conférences web du séminaire avec France Nature Environnement et l’Office International de l’Eau ou pour l’événement en cour sur l’espace public pour les JNA, co-produit avec l’Ordre des avocats.
L’enquête révèle des revendications qui ne sont pas du ressort de l’Ordre. Rappelons ici que l’Ordre des architectes n’a pas pour mission d’assurer la protection de la profession qui est le rôle des syndicats, mais qu’il a celle de garantir la qualité de la conception architecturale qui a été décrétée d’intérêt public par la loi. Elle permet d’avoir une image actualisée et quantitative des profils des confrères. Cela va nous permettre de répondre plus précisément aux attentes et d’interroger à nouveau les outils mis en place. Une enquête annuelle, qui peut être à thème ou plus spécifique, va ainsi être proposée.
